Jour 7 : Valdeblore La Moline / Nice

Allez, désolé, mais hier au soir, impossible d'écrire sur le blog.

La journée a été trop longue et nous avons pris le temps de savourer notre fin de périple. Et oui, parce qu'il est finit et bien finit !

Alors, pour cette dernière journée, un copieux menu nous attendait : près de 130 kms, 2800 D+ et 4 ascensions de cols.

Nous quitterons donc le charmant petit village de Valdeblore La Moline avec encore un peu de fraîcheur. L'hôtel était très sympa et notre dîner très agréable. Ces hôtels situés dans des lieux perdus, mais sur le passage de la RGA, travaillent beaucoup avec la présence de cyclistes, motards et voitures de sport.

La veille nous avions réalisé la moitié de l'ascension du col de la Couillole, nous reprenons donc la 2ième partie.

L'odeur des tilleuls en fleur nous accompagne tout le long de la route, nous montons tranquillement jusqu'au sommet, soit 8 kms dans une pente relativement douce. Toujours un petit arrêt fraicheur et pour la photo, et filons pour une longue descente de 20 kms pour rejoindre le Col de Turini.

En bas de la descente, nous arrivons au village de St Martin de la Vésubie.

Ici, nous tombons sur un spectacle désolation : toute cette vallée a été détruite suite à la tempête Alex, le 1er Octobre 2020. Il est tombé 500mm d'eau en quelques heures, provoquant une vague gigantesque, d'arbres, de rochers, emportant tout sur son passage. Les ponts et des maisons sont emportés, cette si belle vallée est complètement défigurée et il faudra de nombreuses années de travaux pour refaire les ponts, les murs de soutenements et les routes.

Une petite pensée à tous ces gens dont la vie à changé en quelques heures.

Le Turini, c'est le gros morceaux de la journée : 15 kms d'ascension avec des passages fréquents entre 9 et 11%.

Il fait chaud mais nous sommes de temps en temps protégé par l'ombre des arbres. De nouveau, de larges vallées s'offrent à nous et la végétation a changé. Il faut dire que nous sommes dans les Alpes Maritimes et elle est devenue beaucoup plus dense.

Le Turini est bien sûr un col très mytique, c'est un lieu d'affrontement des courreurs automobiles du rallye de Monte Carlo. Ils peuvent y lancer leur bolide dans les lacets aux virages serrés, surtout dans la descente qui suit le sommet. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette montée et son environnement, quelque chose de spécial et d'indéfinissable.

Il n'y a rien de spécial au sommet, si non, que nous nous arrêtons pour boire des rafraîchissements au bar local. En suivant, nous effectuons la descente plutôt technique, il faut faire attention aux épingles très sérrées.

Pour ma part, les descentes n'auront pas été, pour la plupart, une partie de plaisir.

Je suis souvent à la traîne, les mains bloquées sur les freins, alors que mes collègues les descendent à vive allure !

Bon, l'essentiel était d'arriver en bas et ça était chose faite.

Nous décidons de manger avant le 3ième col, le col de Castillon, la chaleur est suffocante, le départ est poussif et une bonne sieste ferait du bien. Mais il nous faut partir.

Les chauffeurs sont à proximité pour nous donner de l'eau de fontaine bien fraîche qui nous permet de boire et de de nous asperger. Heureusement, la pente est assez douce et nous permet de bien gérer notre ascension.

La descente qui s'en suit nous permet dans certaines courbes, d'apercevoir la Méditerranée : pas mal de cyclos s'arrêtent pour prendre LA photo.

Comme nous passons à Menton, nous avons décidé hier au soir de nous arrêter à la rosace officielle de l'arrivée de la Route des Grandes Alpes.

Nous recalons nos GPS pour ce petit détour : un de nous dira (...) : arrivé là, j'aurais fait la RGA, le 4ième col (le 

Col d'Eze), étant la petite cerise sur le gâteau. Ce Samedi, c'est le rendez vous des cyclistes qui ont commencé la RGA Dimanche dernier. 

Il fait une chaleur suffocante et la France est en alerte canicule. Heuresement, le Col d'Eze n'est pas très dur, c'est surtout la chaleur et la circulation qui rend la chose un peu plus compliquée. Une incompréhesion nous fera perdre un collègue mais celui ci nous attendra patiement...à la terrasse du Négresco.Il fait dire que c'était un habitué des lieux dans sa jeunesse 😀.

Évidemment, il nous faut prendre la photo devant le panneau : 

I LOVE NICE 

qui signifiera la fin réelle de la Traversée. 

A cet instant, c'est un mélange de joie, de satisfaction mais aussi de soulagement du projet accompli, sans qu'il y ait le moindre incident.

Mais il nous faut rejoindre l' hôtel. Pour cela, nous prenons la piste cyclable qui longe la belle Baie des Anges.

L'eau turquoise rafraîchit les nombreux baigneurs présents sur la plage.

L'hôtel, la Villa Victorine, nous accueille dans son environnement rafraîchissent. Il nous faut prendre une bonne douche et nous partons via le tram jusqu'au restaurant réservé à proximité du vieux Nice.

Nous y dégusterons de bonnes grillades qui nous faisaient tant envie !

Un petit limoncelo offert par le patron et nous partons vers la plage pour nous tremper les pieds. L'eau est vraiment chaude et il ne faut pas grand chose pour carrément s'y jetter !

Retour à l'hôtel après une longue journée de vélo. 

Notre périple est maintenant réellement terminé et tout le monde sombrera dans un sommeil profonds.

A très vite pour l'épilogue de ce récit. 

Ci après, le lien pour les photos :

https://public.joomeo.com/albums/68606795b3599