Jour 6 : Barcelonnette / Valdeblore
Allez, J-1 avant l'arrivée à Nice ! On commence à sentir l'air de la Méditerranée. Les 2 journées à venir vont à la fois être les plus longues en terme de kilomètres mais aussi les plus importantes en terme de dénivelé : nous terminerons celle d'aujourd'hui avec 117 kms et 2802 D+.
Nous quittons Barcelonnette pour nous engager rapidement sur le col de La Cayolle. L'ascension est très longue, près de 28kms. Elle se fait en longeant un torrent aux eaux cristallines, bordé de parois abruptes et de cascades vertigineuses.
La pente est relativement douce et encore une fois nous nous arrêtons pour faire de nombreuses photos.
Au fil de la montée, la vallée s'ouvre de plus en plus, et le décors devient de plus en plus sauvage, fait d'herbages et de grosses masses de rochers.
La température est par contre, déjà montée.la traditionnelle photo et nous voilà reparti pour la descente, puis la montée du Col de Valberg.
Et là, je dois vous dire que je vous quitte, il est un peu plus de 23 heures et mon téléphone est déjà tombé 2 fois...dodo et mon collègue dort déjà très bien ! une petite secousse s'impose...
Il est 5h57 et je me réveille au son du gazouillement des oiseaux. A cette heure là, il fait déjà grand jour, nous dormons fenêtre et volet ouverts. L'hôtel donne sur une large vallée et sur un massif montagneux, derrière lequel on devine la Méditerranée. Ça sent bon !!!
Bon, je reprends mon récit quand même. Nous en étions à la descente de la Cayolle sur une route parfois pas très large mais toujours accompagnée de paysages spectaculaires. Décidement, ce col a quelque chose de spécial. Nous attens la montée de Valberg : en soit, les 13 kms à 7% de moyenne ne représentent pas une difficulté majeure, mais une chaleur écrasante s'est invitée et vient apporter un peu de difficulté. Perso, je me suis aspergé pendant toute la montée et mon ange gardien Plume m'a ravitaillé en eau fraiche, avec un passage de bidon digne du TDF ! Encore une fois, quelle chance de les avoir.
Nous avons décidé de manger là haut, les chauffeurs ont trouvé une place à l'ombre et la table est déjà dressée. Heureusement, la température a largement baissée et il fait très bon.
Cet instant de retrouvaille à mi-étape est un moment très agréable. Il faut savoir que dans une montée de col, chacun monte à son rythme pour ne pas se mettre dans le rouge. Les meilleurs partent devant, parfois des duos ou des quatuors se forment au gré de la pente, et ça discute tranquillement, rendant l'ascension un peu moins dure.
Le constat est que tout le monde est quand même en forme et que malgré la chaleur et la fatigue, la progression se fait très bien, le tout dans une ambiance des plus sympathique.
Apres cet intermède venu à point, nous repartons pour une descente de 10kms et la montée du col de la Couillole. Nous empruntons son côté le plus court et peu pentu (7kms à 6/7%). Par contre, une longue descente de 20 kms nous attends pour rejoindre St Sauveur de Tinée. Initialement, notre étape devait se terminer là afin d'équilibrer avec cette de demain (enfin, aujourd'hui...) mais mon amie hôtelière m'a fait faux bon, après m'avoir tenu le bec dans l'eau pendant plusieurs semaines.
Celà nous oblige de remonter les 9 kms, soit la moitié du col St Martin (ou appelé aussi Col de la Colmiane).
Finalement, nous remercieront cette hôtelière car nous tombons sur le charmant petit village de Valdeblore et son unique hôtel, non moins charmant.
C'est un beau village avec beaucoup de maisons en pierres et des petits rues pavées, vraiment très typique.
(Le réveil sonne, il est 6h30, faut que je me dépêche !).
Après avoir avalé une bière bien fraiche, une bonne douche et nous voilà installés sur une table dressée dans le petit jardinet de l'hôtel. Il fait très bon et le repas est vraiment excellent. Un bon moment de récupération.
Nous ne tardons pas trop, tout le monde a envie de dormir.
Aujourd'hui, c'est déjà la dernière étape et notre arrivée sur Nice 🙂😇😜.
A ce soir.
Quelle aventure extraordinaire !!!
RépondreSupprimerBravo à chacun d’entre vous. 👏
🚴♂️ Dernière étape, ultime défi…
Après avoir franchi les sommets les plus emblématiques, vous allez toucher la mer à Nice.
L’arrivée est proche. L’émotion, elle, est déjà là j imagine 🌄🚴♀️🌊
Belle dernière étape. Profitez bien.
Quel beau récit, on imagine très bien les paysages on se croirait presque avec vous
RépondreSupprimerBravo les gars vous êtes des champions félicitations au rédacteur tu nous a fait rêver.
RépondreSupprimerDenis.
Félicitations au rédacteur en chef qui en plus de pédaler, bosse tous les soirs et même au petit matin pour nous raconter cette si belle aventure comme si on y était !
RépondreSupprimerQu’est-ce que la bière fraîche va être bonne ce soir à Nice ! Restez tous prudents, ne vous emballez pas trop sur la descente du col d’Eze !
À très vite pour la suite de l’histoire !
J-Claude S